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LITTÉRATURE PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE LITTÉRATURE CRÉOLE ROBERT BERROUËT-ORIOL

Robert Berrouët-Oriol Robert Berrouët-Oriol / Aménagement linguistique et littérature « Le site d’une parole critique et libre » LITTÉRATURE PREMIÈRE ÉDITION DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE LITTÉRATURE CRÉOLE ROBERT BERROUËT-ORIOL IL Y A 5 JOURS 0 0 13 Première édition du Festival international de littérature créole Par Claude Bernard Sérant Le Nouvelliste, 27 août 2019 La première édition du Festival international littérature créole accueille en décembre prochain une pléiade d’écrivains qui ont donné à la langue nationale d’Haïti ses lettres de noblesse. Des écrivains cubains et martiniquais qui manient la langue parlée par tous les Haïtiens sont invités à cette festivité créole. Pour parler de cet événement, le Nouvelliste a rencontré le président du « Festival entènasyonal literati kreyòl », Anivince Jean-Baptiste. Il avait raflé le prix d’Excellence GRAHN 2018 pour la littérature d’expression créole. On le connaît sous le sobriquet de TIVENS. Il a déjà publié trois recueils dans la langue créole : De bò goch, 2013 ; Fou nan souf Woutfrè, 2015 ; Zo kanzo, 2017. Il est fondateur de Tanbou-Literè, membre de Sosyete Koukouy et directeur du « Regwoupman ekriven kreyòl (REK) ». Le Nouvelliste (L.N.) : Cette édition du festival de littérature créole, que propose-t-elle au public? Anivince Jean-Baptiste (A.J-B.) : Un menu riche d’activités littéraires et artistiques se prépare sciemment dans la cuisine de la première édition de « Festival entènasyonal literati kreyòl » dont la programmation couvre la période allant du 4 au 18 décembre 2019. Parmi ces activités, on peut noter : une formation intensive en traduction français-créole qui permettra aux bénéficiaires de participer à ce grand combite patriotique consistant à mettre disponible dans la langue créole le vaste patrimoine littéraire et scientifique haïtien qui n’existe qu’en français; une formation intensive en critique littéraire avec une attention sur l’ethnocritique, cette approche critique, proposée par le Dr Ernst Mirville, privilégie une lecture haïtienne des textes haïtiens au détriment de la perspective européocentrique; des journées de vente et d’exposition de livres qui témoigneront bien sûr de la diversité et de la richesse de la production créole; gala de poèmes et de chansons; ateliers de création littéraire; spectacles de théâtre; conférences; hommages à de grandes voix de la littérature créole, éteintes et vivantes… L.N. : Qui sont les invités d’honneur ? A.J-B. : L’invité d’honneur de « Festival entènasyonal literati kreyòl » est le poète Manno Ejèn qui est père d’une technique d’écriture poétique connue sous le nom de « pwezi anwoule », membre de « Sosyete Koukouy Kanada » et président fondateur de « Regwoupman Ekriven Kreyòl, REK » ; le président d’honneur, l’académicien Clotaire Saint-Natus qui a traduit en créole « Gouverneur de la rosée » de Jacques Roumain sous le titre « Mèt lawouze douvanjou »; Gertrude Séjour, la marraine, qui a accompagné l’idée du festival dès son stade embryonnaire; Dovilas Anderson, le parrain, une belle voix littéraire haïtienne qui se fait entendre depuis la diaspora d’Haïti des Etats-Unis. Il faut souligner aussi et surtout la présence de Cuba et de la Martinique comme pays invités, qui seront représentés respectivement par Hilario Batista Felix (écrivain, créoliste, journaliste à la radio d’État La Havane) et l’écrivaine, performeuse Nicole Cage dont le recueil « Dèyè pawòl se lanmou » a été préfacé par l’auteur du roman « Dezafi », Frankétienne. L.N. : Ce festival est une initiative de l’émission littéraire Pawòl kreyòl de Signal FM, vous avez voulu allez au-delà des ondes, de matérialiser cette parole dans cette manifestation culturelle. A.J-B. : Cette parole que parle “Pawòl kreyòl”, la première émission de littérature créole (proposée par l’historien Michel Soukar et que j’anime sur les ondes de Signal FM depuis avril 2017), je l’ai parlée à maintes reprises: à Miami, lors d’une invitation de Miami Dade college et du bureau central de Sosyete Koukouy pour participer en mai 2017 à Little Haïti Book Festival; partout en Haïti et dans la Caraïbe à travers des conférences ou des interviews. « Festival entènasyonal literati kreyòl » est avant tout et surtout ce geste historique de réaffirmation de la place fondamentale de notre pays au gala des pays créolophones. La Caraïbe est la dernière aire géographique et culturelle du monde. Sur le plan linguistique et culturel, Haïti est à prendre au sérieux. Festival Entènasyonal Literati Kreyòl est un espace où les particularités linguistiques de tous les espaces créolophones ont un sens. Comment s’articule le partenariat entre la fondation Maurice A. Sixto et PawòlKreyòl ? A.J-B. : La fondation Maurice Sixto est un partenaire fondateur de « Festival Entènasyonal Literati Kreyòl. Elle s’implique à tous les niveaux : organisation de l’évènement, institution conseillère, institution chercheuse de fonds pour la réalisation de l’évènement, ect. La première édition de « Festival Entènasyonal Literati Kreyòl sera le produit d’un combite financier historique. Quels objectifs poursuivez-vous ? A.J-B. : Réveiller Haïti de son sommeil provoqué pour être consciente de son rôle naturel et irremplaçable dans le rayonnement mondial du créole, sans tomber dans le piège de l’impérialisme linguistique, occupe une place privilégiée dans la hiérarchie des objectifs. Haïti doit l’assumer valablement. La Caraïbe est une et indivisible comme l’affirme Jean Casimir. Cette unité et cette indivisibilité trouvent leur sens et leur essence dans ce que nous partageons comme blessures et culture communes. Festival entènasyonal literati kreyòl veut créer un espace concret de promotion, de valorisation et de diffusion de la production créole. L.N : Toute une pléiade d’écrivains prendra part à ce rendez-vous. Qui sont-ils, ces écrivains ? A.J-B. : Pierre Michel Chéry, Frankétienne, Iléus Papillon, Douglas Zamor, Pauris Jean-Baptiste, Lyonel Trouillot, Fritz Deshommes, Jessica Nazaire, Guy Ménard, jean Euphèle Milcé, Guten Jean-Baptiste… On aura aussi nombre d’artistes qui auront à performer : BIC, Tifane, Wooly Saint-Louis, Herby François, Atchassou… L.N. : Quels sont les lieux où se déroulera cet événement. Et pourquoi ce choix ? A.J-B. : Port-au-Prince est l’espace où seront organisées de nombreuses activités. Dans une logique de déconcentration et de décentralisation culturelle, pour accompagner aussi cette vitalité littéraire (en langue créole) qui se manifeste partout dans le pays, la programmation couvrira des villes comme Port-de-Paix, Gonaïves, Petit-Goâve, Jacmel. L.N. : Quelles sont les institutions qui accompagnent ce festival ? A.J-B. : le CIDIHCA, de Montréal, présidé par l’historien Frantz Voltaire, le rectorat de l’Université d’État d’Haïti ; « Inisyativ MIT Ayiti » dirigé par le professeur Michel Degraff, KOPIVIT l’Action sociale, la Direction nationale du livre font partie des institutions qui bougent au premier son de l’appel… Difficile de les mentionner toutes pour l’instant, puisque dans notre carnet, il y a des institutions et des personnalités qui recevront notre signal et qui certainement seront prêtes à embarquer. Propos recueillis par Claude Bernard Sérant

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