Pour ce mois de Février nous avons travaillé principalement dans les marchés. Le 18 février au marché Ducis a Torbeck, le 19 février au Cayesau marché Rival / Cance dans la matinée etdans l’après-midi au marché relais de la ville des Cayes.
Informer d’une situation de crise à Port-au-Prince dans l’après-midi du 19 février, nous avons donc pris la décision de programmer une sensibilisation au marché relais dans l’objectif de reprendre la route tôt pour Port-au-Prince le 20 février. Voici donc, un résumé du travail durant ses jours.
Au marché Relais placée en plein centre-ville des Cayes notre travail s’est révélé payant car nous avons reçu des témoignages sur l’importance d’un tel travail dans la ville des Cayes qui constituent comme nous l’avons assez souvent souligner un bastions des enfants restavèk. Nous avons eu à insister encore une fois sur l’importance de chaque individu d’intervenir comme un agent de protection pour dénoncer, rapporter et partager ses informations en vue de porter assistance à l’enfant victime de maltraitance (présentation d’U-Report).
19 février 2020 /Marche Rival-Canse/Localité Cayes. Matinée
Accompagner du Mr Clémence Daudon représentante de l’Acted, notre équipe à sensibiliser les marchandes au marché de Canse. Une sensibilisation effectuée en 2 temps, vu la configuration du marché et l’heure tôt à laquelle nous sommes arrivés. Les marchandes étaient donc en plus grand nombre sur les abords du marché. A Cance, un marchand ambulant rencontré lors d’une de nos sensibilisations à Maniche, s’est portée volontaire pour partager avec les habitants de Cance son vécus comme ancien restavèk, il a tenu à mettre en garde les parents qui font confiance aveuglement pour confier leurs enfants a une tierce personne. Son témoignage sur tout ce qu’il avait subis en termes de violence à renforcer nos mises en garde contre la maltraitance dont son victime la majorité des enfants placés en domesticités.
18 février 2020 /Marche Ducis /Localité Torbeck/
Compte tenu de la grande taille de ce marché, nous avions eu à faire une troisième sensibilisation dans la partie la plus éloignée de ce dernier. Nous avions suivi à la lettre notre plan d’intervention, beaucoup interaction des marchandes qui pour la plupart ont pris la parole pour attester que la majorité des enfants placés en domesticités sont victimes de maltraitances puisqu’elles ont l’habitude de les côtoyer. D’où notre insistance sur le fait qu’elles avaient pour devoir de travailler pour protéger ses enfants en dénonçant, rapportant et partageant les bonnes informations avec les autorités concernés (présentation d’U-Report). Le partage des différents numéros d’urgences et la réponse a certaine question nous a permis de clôturer cette sensibilisation.
Comments